Charles, 2012, 13:30
Un homme (interprété par Christian Hanson) se livre à un monologue en danois qui est traduit simultanément vers l’anglais sur une vieille machine à écrire métallique. L’homme décrit le comportement étrange de son frère adolescent, tout en donnant l’impression au spectateur qu’il parle en réalité de lui-même. (FIFA)

 

 

 

Kevin, 2002, 8:40
Deux parents discutent des espiègleries d’un personnage du nom de « Kevin ». On sait qu’ils sont les parents de deux filles, mais ils parlent de Kevin sur un ton intime quoique distant. Le spectateur se demande donc si « Kevin » est, oui ou non, un personnage fictif puisque rien n’indique sa place dans le contexte de cette unité familiale. (Signal & Noise Festival)

 

 

 

Joan and Stephen, 1996, 13:00
Joan regarde ses parents depuis une chambre à l’étage. Stephen est un amant qui vit dans mon appareil vidéo. Je suis voyeuse, mais j’ai toujours voulu être exhibitionniste.

 

 

 

Liabilities, 1993, 10:00
Basé sur une recherche en performance d’une durée de 4 ans, ce vidéo présente Anne Russel, l’alter ego de sa propre réalisatrice, Monique Moumblow. Ce personnage autobiographique tire ses origines d’un prénom que les parents de l’auteur avaient finalement rejeté lors de la naissance de leur enfant, lui préférant Monique. Cette histoire fait donc place à «Anne» dont le père est décédé dans un étrange accident de voiture, laissant la mère choisir seule le prénom du bébé. L’importance de ces narrations se trouve dans l’idée que la «vérité» et la «fiction» ne sont pas des vues opposées mais plutôt des parties essentielles dans l’autobiographie de chaque individu. (Vidéographe)


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