Trois valses, 1998, 7:30
Three Waltzes commence par l’image ambiguë d’un briquet allumé qui est également une boîte à musique. D’autres films nous ont appris que l’air charmant qu’il joue n’est habituellement pas de bon augure. Dans le triptyque qui suit, trois histoires sont racontées. Il s’agit de scènes de courte durée, chacune illustrant une relation bizarre entre deux personnes. Le moyen narratif utilisé pourrait se rapprocher de nombreux genres littéraires et filmiques. Et précisément en raison de cette abondance, la vidéo rend une chose très claire : rien n’est plus insaisissable et non structuré que la relation entre deux personnes. (Netherlands Media Art Institute)
Accordéon, 2000, 2:15
Dans Accordéon, Monique Moumblow et Yudi Sewraj interprètent « Little Annie Roonie », une chanson populaire du music-hall des années 1890. Travaillant en tandem pour jouer d’un instrument qui normalement ne requiert qu’un musicien, Moumblow et Sewraj exécutent un récital absurde et embarrassant. La présence inutile des deux musiciens évoque les complexités de toute collaboration.
Le 15 janvier, 2004, 3:50
«Je n’arrive pas à dormir. Il est là, étendu, et respire bruyamment. Je le prends par les épaules et le secoue jusqu’à ce qu’il se réveille. Je dis: «Ça va, tu faisais un cauchemar.» Il a l’air confus. Il ne se rappelle pas d’un cauchemar, mais je semble tellement préoccupée qu’il pense en avoir fait un. Je vais dans la cuisine et fais du café. L’esprit frappeur a encore échappé de l’eau par terre… C’est le 15 janvier, mon anniversaire.»
Prendre un café avec personne, 2002, 4:30
«Je n’ai pas pensé à toi depuis quelque temps, mais j’ai cette image en tête.»
Ghost, 2006. 0:30
De jeunes jumelles exécutent un classique du début de la vidéo d’art.